Le grand départ !

Il est 3h du matin lorsque le réveil sonne le 24 août 2013. Un superbe chant de coq dont le volume était monté à son maximum, avec le motif "Let's go to the Studios !!!" indiqué à l'écran, et qui réveilla tout le monde dans un magnifique sursaut. Ayant papoté une bonne partie de la nuit (si l'on peut considérer qu'il ne fait plus nuit...), le réveil fut très dur (sauf pour moi qui ai bondi pour réveiller tout le monde). C'est avec des têtes de déterrées que nous nous sommes préparées en vitesse avant de sortir dans le froid. Comme à mon habitude, je me faisais une joie de casser la tête à tout le monde en sautillant partout et en chantant à tue-tête, alors que tout le monde dormait debout (ce comportement m'a valu plusieurs menaces de "si tu continues on t'abandonne sur la route !" héhé). 

Le départ Le départ est à 6h00 ! Arrivées au ferry, nous avons présenté nos cartes d'identité (le monsieur observa la mienne, toute déformée, par deux fois. "Marine, on va avoir des problèmes avec ta carte de merde !" héhéhé), puis nous nous sommes rangées dans la dernière file de voitures, face au ferry. Et vu le nombre de voiture stationnées avant nous, nous n'étions pas prêtes à embarquer...

Pour passer le temps, nous sommes sorties de la voiture nous dégourdir un peu les jambes, bien qu'il faisait encore noir et très froid. L'attente fut beaucoup moins longue que nous l'avions pensé. Après quelques photos ratées du ferry, nous avons pu embarquer ! Nous sommes entrées dans un genre de parking à l'intérieur du bateau où nous avons laissé la voiture et sommes allées sur le pont pour regarder la France s'éloigner...

Heu... ça c'est moi qui... qui fait Titanic... Aheum.

et c'est partiiiiiii !!

En revenant à l'intérieur, les places assises étaient déjà toutes prises. Nous avons donc fait un petit tour à la boutique (celle où ils vendent des Toblerones géants !!) en attendant, puis nous avons pu nous installer à une table à côté d'un petit hublot. À peine s'était-on installées que la plupart d'entre nous se sont endormies sur la table ! Mais même si j'étais un peu fatiguée, j'étais beaucoup trop impatiente pour pouvoir dormir ! J'oservais donc la mer qui apparaissait à travers le hublot au fur et à mesure que le jour se levait.

Après deux heures de trajet, nous avons de nouveau bravé le vent glacial en direction du pont pour y admirer les côtes anglaises. L'Angleterre... nous y étions enfin. Notre rêve se rapprochait...